dimanche 7 février 2010

Introduction à l'écriture journalistique

On peut noter une différence entre narratif et descriptif.
En effet, le narratif fait part à l'affect alors que le journaliste doit seulement être un témoin. De plus, on ne peut-être témoin et acteur.

Ce qu'est le journalisme ?

- Il s'agit de recouper des témoignages (au moins 3) en trouvant des points d'intersection
- Le journaliste doit aimer les gens, sinon cela peut fausser son approche s'il a une vision différente des choses de la vie.
Il faut parvenir à faire table rase sur les "a prioris"
Les messages sont courts, mais denses§/directs/informatifs. Le public possède un vocabulaire restreint.
Le présent et le passé simple sont des temps dynamiques.

Pour rédiger un article, il faut :

1) Choisir un angle (apporte la réflexion donc une prise de recul)
2) Le premier jet doit se faire d'une traite
3) Relecture et réécriture emmène le recul.

1 bon papier est construit comme un film avec des séquences qui s'articulent. On peut y voir à l'aide du descriptif, y entendre grâce aux paroles rapportées et y comprendre.

Faire un autoportrait :

- Croisement entre des éléments biographiques, physiques, psychologiques et des citations

Les questions de base du journalisme Qui? fait? quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi?
Dans l'article, le chapeau répond à ces questions essentielles.

2 Temps fort de l'article
- Accroche : Début (attire l'attention)
- Chute : Fin (redonne envie de lire l'article)

Il y a cependant 3pièges à éviter :

- L'évidence
Il ne faut pas la passer sous silence. En effet, on s'adresse toujours à quelqu'un qui découvrent.
- L'affectif
(surcharge de sensation, adverbes...)
- Le manque de recul
Il est important, même lorsqu'il est minime. "Nous sommes des historiens de l'instant". Camus


Vocabulaire

La pige : Chercher sujet pour le vendre à un journal
1500 signes : Un feuillet



jeudi 4 février 2010

Les Dieux du stade - Leni Riefenstahl

Les Dieux du stade initialement intitulé Olympia est un film documentaire en deux parties tourné en 1936 à l'occasion des Jeux Olympiques d'été. Il sera tourné par Leni Riefenstahl, réalisatrice allemande sur la commande de Hitler pour lequel elle aura déjà réalisé des films.

Il représente un tournant dans l'évolution de la façon de filmer. En effet, la réalisatrice ayant obtenu un financement total par les nazis ainsi que les plein pouvoirs expérimentera des ralentis, des caméras en mouvement, des focales plusieurs mois avant les débuts des compétitions. Les techniques novatrices qui y auront été expérimentées comme le travelling fixeront les méthodes de prise de vue des compétitions sportives.
Le montage durera 15 mois avec la conservation d'environ 10% des images récoltées lors des évènements qui auront duré 2 semaines.
Ce film sera grandement récompensé à sa sortie, cependant il finira par être boycotté, désigné comme « oeuvre de propagande du III° Reich à la seconde guerre mondiale. Il finira par être réhabilité à la fin du XX° siècle
Citation de Mekas en 1947 : « Si vous êtes idéaliste, vous y verrez de l'idéalisme; si vous êtes classique, vous verrez dans ces films une ode au classicisme; si vous êtes nazi, vous y verrez du nazisme. »
En effet, on pourra noter que l'ensemble des vainqueurs « non aryens » sera présenté dans le film avec l'athlète noir américain Jesse Owens. De plus, les défaites allemandes ainsi que les hymnes nationaux étrangers y seront représentés.

mercredi 3 février 2010

La Section Anderson

Reportage réalisé par l'équipe de « Cinq colonnes à la une » et le réalisateur Pierre
Schoendoerffer. Il suivra au jour le jour pendant 6 semaines les 33 hommes d'une division de
première cavalerie commandée par le lieutenant Anderson, jeune homme noir de 24 ans pendant la
guerre du Vietnam en 1967.


8) L'école de Francfort


7 ) L'école de Chicago - Robert Ezra

6 ) Neumann

5) Shaw & Comb, théorie de l'Agenda Setting

4) Les frères Riley

3) Newcomb

2) Laswell

1) Shannon et Weaver - 1949 (Amérique)

Il s'agit de la base de la théorie de la communication. En effet, c'est la première théorie sur le sujet.
Elle fut émise en 1949. Shannon travaille à l'université, mais aussi dans une grande entreprise de
telephone appelée « Bell ». Son shéma de la communication est marqué par le problème de la
téléphonie. Son shéma est d'ailleurs un modèle mathématique simpliste. Il distingue un émetteur, un
récepteur ainsi qu'un canal dans lequel passe le signal. Pour lui, le problème réside dans la
transmission du message :
– Comment encoder le message
– Comment décoder le message?
– La capacité de transmission du canal?
– Le problème de la perte de puissance du signal? (Qui n'existe plus avec l'ère numérique)
– Problème des perturbations dans le signal (bruits, parasites...)?
Pour Shannon, le signal est vulnérable et est très marqué par la technique.
Les 3 grands problèmes soulevés par Shannon dans une situation de communication
1) Avec quelle exactitude les symboles de la communication peuvent-ils être transmis?
Problème d'encodage : difficile à résoudre et chacun à sa propre symbolique et son vocabulaire. Pas
de parfaite adéquation entre l'encodage et le décodage.
Ex : La chrysanthème représente la mort dans l'occident alors qu'en Asie elles y sont l'équivalent
des roses.
2) Avec quelle précision les symboles transmis véhiculent-ils le message désiré?
Problème du dis et du « non-dit » de l'état dans lequel sont l'émetteur et le récepteur
3) Avec quelle efficacité la signification reçue affecte t-elle la conduite dans le sens désiré?
Si on communique, c'est pour emmener le récepter à agir et à modifier l'attitude du récepteur, si non
c'est un échec...

Critique de la théorie de Shannon

Le signal est vulnérable (Cette théorie tend à être moins vrai avec le numérique)
L'encodage et le décodage est tout le problème de la communication, du rapport entre émetteur et récepteur.

Il n'y a pas de comunication parfaite car tjrs distortion entre ce qu'on veut dire et ce qui est reçu.
Shannon n'a pas compris le rôle du récepteur.
Pour lui, il est passif. En fait il a un pouvoir et une fonction, ce qui amène une inversion des rôles
entre récepteur et emetteur.

Introduction aux théories de la communication

Le terme communiquer vient du latin communicare désignant un moyen de liaison.

Transmission de message :

La communication a été modelée de deux façons :

- Le modèle mathématique évoquant le désir de la communication qui naîtra après
la seconde guerre mondiale.
A l’origine ce modèle est pensé comme stratégique car la transmission de message est difficile durant la guerre.

En 1949, Shannon proposera sa théorie sur la communication sous forme d'un modèle linéaire et simple. La communication y sera réduite alors à sa plus simple expression : La transmission d'un message. Ce modèle peut-être résumé avec la phrase :

« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage
dans un contexte perturbé de bruit. »

- Le modèle orchestral : Des chercheurs répartis partout aux Etats-Unis développeront
une nouvelle conception de la communication. Ils choisiront le nom de Collège
invisible en raison de l’absence de lieux de formation fixe. Différents auteurs marqueront ces recherches dontErving Goffman qui a travaillé sur la notion d’interaction qui renvoie essentiellement au modèle orchestral.

Communiquer ne signifie pas forcément parler. En effet, on peut distinguer :

- La communication verbale : Cette action amène une réponse
immédiate. La langue est l’un des supports de la communication.

- La communication para - verbale : La
communication non verbale peut-être para - verbale. Elle peut en effet accompagner la
vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main
dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale. Le canal verbal et le canal
visuel sont mêlés.

Langage, langue parole et codes.

Le langage est une aptitude innée à communiquer car chaque individu la maîtrise.
C’est un code qui va être constitué comme un système de règles qui vont être partagées par
l’ensemble des locuteurs.

La parole relève d’un acte individuel.
Les mots ne sont pas tous au même niveau.
On aura aussi la question de la norme ou encore celle de l’usage. La norme est un ensemble
de règles prescriptives, ce qui signifie qu’elles disent ce qu’il faut faire (contraire de
proscription).
Il y a une différence entre norme et usage par pratique ainsi qu’une opposition
entre langage abstrait et aptitude différente de la langue. La langue est envisagée comme un
tout. Le langage humain est très spécifique car peut transmettre des faits passés, présents ou
futurs.
De plus, l’humain peut définir un mot par d’autres, ce qui illustre sa capacité de définir
son propre système. Il s’agit de la capacité métalinguistique.

On notera une double articulation du langage. En effet, on peut créer une infinité de
combinaisons de phrases grâce à la grande quantité de mots elle-même formée à partir
d’un alphabet composé de 26 lettres.
D’après Pierre Bourdieu dans Ce que parler veut dire, (1993),
« le langage est le 1er mécanisme formel dont les capacités génératives sont sans limites ».

On trouvera le modèle de Jacobson dans Les fonctions du langage. Il y évoque un
modèle mathématique.
Emetteur -> (Code / Contact) <- Récepteur

o On a la fonction émotive qui renvoie à l’émetteur ainsi qu’aux traces de la
production de l’émetteur.
o La fonction conative représente ce qui agit directement sur le destinataire.
o La fonction phatique entretient le contact. Par exemple dans une conversation
téléphonique lorsque l’on dit « hmhm, oui ? Ah… »
o On a aussi la fonction référentielle ou informative, on peut citer l’exemple
du malade qui dans l’énonciation de ses symptômes va permettre au médecin
de diagnostiquer sa maladie.
o La fonction poétique apparaît lorsque l’émetteur se préoccupe plus du
message que des autres éléments de la communication.

Sommaire

Introduction aux théories de la communication

I - Les grandes théories de la communication
a - Shannon et Weaver
b - Lasswel
c - Newcomb
d - Théorie des frères Riley
e - Théorie de l'"Agenda Setting" par Shaw & Comb
f - Theorie de Noelle Neumann
g - L'école de Chicago - Robert Ezra
h - L'école de Francfort
i - Théorie de l'école de Palo Alto